- En Australie, la FSANZ (Food Standards Australia New Zealand) a approuvé la demande de l’Université de technologie du Queensland d’autoriser la production commerciale de bananes génétiquement modifiées résistantes à Foc TR4 (variété QCAV-4).
- Au Bangladesh, Foc TR4 a causé la destruction d’environ trois quarts des plantations de bananes dans l’upazila d’Ishwardi.
- Au Bangladesh, Foc TR4 a causé la destruction d’environ trois quarts des plantations de bananes dans l’upazila d’Ishwardi.
- Voici une carte interactive (réalisée par l’université de Cornell) de la distribution des races de Fusarium oxysporum f. sp. cubense à travers le monde.
- Au Mexique, des actions sont conduites par la Senasica pour renforcer les programmes de biosécurité contre le flétrissement du bananier. En tout, 31 municipalités ont été classées à haut risque pour Foc TR4. Un tableau de bord des surveillances réalisées est accessible aux producteurs et au grand public, voir ici : https://dj.senasica.gob.mx/SIAS/Statistics/SanidadVegetal/MonitoreoFocR4T. Ce tableau de bord interactif permet de visualiser les actions conduites au Mexique.
- La ‘Food Standards Australia and New Zealand’ (FSANZ) a approuvé la commercialisation de la variété Cavendish génétiquement modifiée QCAV-4 résistante pour sa culture en Australie. Les ministres des gouvernements des États et territoires australiens ainsi que des gouvernements australien et néo-zélandais, ont 60 jours pour ratifier la décision de la FSANZ, ou bien pour demander sa révision. La modification génétique porte sur un seul gène, le gène RGA2b qui provient d’un bananier sauvage d’Asie du Sud-Est appelé Musa acuminata ssp malaccensis.
- A Tenerife, une étude du Conseil insulaire de Tenerife et de l’Institut canarien de recherche agricole (ICIA) a confirmé que la maladie de Panama qui affecte les bananiers de l’île n’est pas causée par Foc TR4, mais par la race subtropicale 4. Sur la centaine de parcelles échantillonnées, des symptômes de la maladie ont été constatés dans 23%, mais des dégâts graves n’ont été détectés que dans deux d’entre elles.
- Un webinaire organisé par le Secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) s’est tenu le 19 octobre 2023 afin de renforcer les connaissances et les capacités techniques des membres de la communauté mondiale de la santé des végétaux. Quatre nouveaux guides de la CIPV ont été présentés lors du webinaire dont un guide portant sur l’intervention contre Foc TR4 (directement accessible ici (https://www.fao.org/documents/card/en/c/cc4820en)).
- Un exercice de « simulation sur table » élaboré par le Secrétariat de la CIPV a été conduit du 4 au 8 septembre 2023 avec 44 experts en santé végétale et les responsables de 27 pays africains, autour des stratégies de prévention, de préparation et d’intervention en cas d’incursion de Foc TR4. Cet exercice s’est appuyé sur le guide de la CIPV ‘Directives pour la prévention, la préparation et la lutte contre la race tropicale 4 (TR4) de la fusariose du bananier’ (la version française est téléchargeable ici : https://www.fao.org/documents/card/fr/c/cc4865fr).
- Cette étude visait à identifier les facteurs du sol prédisposés à la fusariose Foc TR4 du bananier en Amérique latine et les Caraïbes. En tout, 23 propriétés physiques et chimiques du sol ont été étudiées dans trois fermes commerciales de bananes à La Guajira (Colombie). Sur la base des résultats obtenus, des stratégies de gestion des sols dans les zones de culture pourraient être conçues pour atténuer l’impact de Foc TR4 en réduisant les conditions favorables au développement de l’agent pathogène.
- En Équateur, le champignon Foc TR4 est confirmé absent par les autorités phytosanitaires (Agrocalidad et le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage) après avoir collecté et analysé 141 échantillons, tous négatifs, dans des plantations de bananes, de janvier à juillet 2023. Sur cette période, une surveillance de 53 019 hectares via 13 drones a aussi été effectuée dans les zones à risques identifiées ; ainsi qu’une désinfection de 229 000 véhicules, 232 000 conteneurs et chaussures de 2 millions de personnes dans 12 points du pays ; la formation de 9 300 personnes via 600 événements ; et la création d’un réseau de laboratoires avec Agrocalidad, Iniap et CIBE, d’une capacité de traitement de 1 000 échantillons par mois.
- En Équateur, le champignon Foc TR4 est confirmé absent par les autorités phytosanitaires (Agrocalidad et le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage) après avoir collecté et analysé 141 échantillons, tous négatifs, dans des plantations de bananes, de janvier à juillet 2023. Sur cette période, une surveillance de 53 019 hectares via 13 drones a aussi été effectuée dans les zones à risques identifiées ; ainsi qu’une désinfection de 229 000 véhicules, 232 000 conteneurs et chaussures de 2 millions de personnes dans 12 points du pays ; la formation de 9 300 personnes via 600 événements ; et la création d’un réseau de laboratoires avec Agrocalidad, Iniap et CIBE, d’une capacité de traitement de 1 000 échantillons par mois.
- Au Pérou, dans diverses zones de production de bananes de Piura, le nombre de sources d’infection à Foc TR4 est passé de 137 à 200, principalement à cause des grandes quantités d’eau de ruissellement provenant des fermes de bananes biologiques de Piura.
- En Australie, dans le Queensland, un huitième cas de Foc TR4 a été rapporté le mois dernier. Il concerne une plantation commerciale dans la vallée de Tully. Les mesures de prévention et de biosécurité mises en œuvre dans l’exploitation de production a permis de limiter la propagation de la maladie.
- De nouvelles détections de Foc TR4 ont eu lieu en Colombie par l’ICA, dans le département de Magdalena, plus précisément dans la zone de Buritaca (District de Santa Marta). Une des deux sources apporte la précision qu’un seul foyer a été détecté et que ce dernier se trouvait dans une zone déjà définie de quarantaine. La Colombie compte à ce jour 18 exploitations touchées (11 à La Guajira et 7 à Magdalena), ce qui représente plus de 250 hectares éradiqués et plus de 3 200 hectares en quarantaine