- Les scieries galiciennes alertent sur la pénurie croissante de bois de qualité, aggravée par les ravageurs des pins (Lecanosticta acicola au nord, Bursaphelenchus xylophilus au sud) et la concurrence des eucalyptus. Elles demandent à la Xunta de renforcer les moyens de lutte phytosanitaire et d'intégrer la plateforme forestière régionale à TRACES, afin de respecter la réglementation européenne contre l'importation de matières premières issues de zones déboisées, sans alourdir les contraintes pour les PME. Un plan d’aides de 4,4 M€ pour la modernisation des scieries a été annoncé, alors que le BNG appelle à prolonger le moratoire sur l’eucalyptus.
- Le 27 juin 2025, deux ravageurs de quarantaine ont été détectés dans la région d'Ivanovo : Monochamus sutor, coléoptère des résineux et vecteur du nématode du pin, et Agrilus planipennis, ravageur destructeur des frênes sains. Leur présence représente une menace sérieuse pour les forêts locales. Des mesures strictes de quarantaine, incluant l’abattage des arbres infestés et ceux situés dans un rayon de 100 mètres, sont nécessaires pour éviter leur propagation.
- Des chercheurs de la Northeast Forestry University ont montré que le 3-indoleacétonitrile (IAN), un composé naturel des crucifères, tue efficacement Bursaphelenchus xylophilus, le nématode responsable du flétrissement du pin. L’IAN inhibe la mobilité, la reproduction et l’éclosion des œufs en induisant un stress oxydatif, une accumulation lipidique et la mort cellulaire. L’analyse transcriptomique a révélé une perturbation des voies CYP450 et oxydoréductase. Ce mode d’action multicible et écologique fait de l’IAN une alternative prometteuse aux nématicides chimiques pour prévenir cette maladie forestière dévastatrice.
- En 2024, PIORiN a inspecté près de 55 000 envois phytosanitaires, principalement du bois et des matériaux d’emballage en bois, issus majoritairement de Chine, Inde, Ukraine et États-Unis. Parmi eux, 422 envois ont été refusés pour non-conformité, notamment à cause de la présence d’organismes nuisibles comme le nématode Bursaphelenchus xylophilus ou des virus et bactéries sur graines. D’autres motifs de refus incluent des certificats manquants, des importateurs non enregistrés, des marchandises interdites et des emballages bois non conformes à la norme NIMP 15, soulignant l’importance du contrôle phytosanitaire aux frontières de l’UE.
- Dans le cadre du projet PurPest 2025, les participants ont visité une forêt à Tróia (Portugal) gravement touchée par le flétrissement du pin (Bursaphelenchus xylophilus), pour observer les symptômes et discuter des méthodes de détection et de gestion. La visite a souligné l'urgence d'une action européenne coordonnée et le développement d’outils de détection rapide, comme le prototype de capteur conçu par PurPest. Le groupe a également visité l’usine PALSER à Palmela, conforme à la norme ISPM-15, illustrant l'engagement de PurPest à relier recherche scientifique et applications concrètes pour protéger les forêts.
- Dans le cadre d’un projet lancé en 2024 sur la détection précoce du nématode du pin (PWN), un piège a été installé le 9 juin 2025 à Przedborów pour capturer la tenthrède du pin, vecteur de Bursaphelenchus xylophilus. L’opération, financée par le district forestier, est menée par WIORiN Łódź et suit les protocoles du projet. Les inspecteurs assureront le suivi du piège et l’envoi des échantillons pour analyse.
- Face au risque croissant d’introduction du nématode du pin (Bursaphelenchus xylophilus) en Moldavie, l’ANSA a organisé un atelier de formation axé sur la détection précoce et la surveillance des vecteurs. Des sessions théoriques et pratiques ont eu lieu, notamment dans la forêt de Colonița et à Strașeni, avec l’installation de pièges à phéromones pour Monochamus et Anoplophora. Des échantillons d’arbres ont été prélevés pour analyses. Cette action s’inscrit dans un projet soutenu par la République tchèque pour renforcer les capacités phytosanitaires nationales. Les résultats permettront d'améliorer la prévention des ravageurs forestiers.
- Voici un chapitre concernant l’invasion du nématode du pin en Europe et sa gestion, parut dans le livre « Invasion et expansion d'insectes bioagresseurs forestiers. Quels risques pour la forêt française dans le contexte des changements globaux ? » (Éditions Quae).
- Article médiatique sur une étude menée au Portugal sur Pinus pinaster infecté par Bursaphelenchus xylophilus qui révèle que l’infection réduit la diversité fongique de l’arbre, favorisant l’enrichissement de champignons bleus comme les Ophiostomatales. L’analyse ITS2 montre que le PWN restructure fortement le mycobiome, avec des variations selon les zones géographiques. Les champignons portés par le nématode diffèrent de ceux de l’arbre hôte, suggérant des symbioses spécifiques. Ces résultats ouvrent la voie à des stratégies de lutte écologiques ciblées et soulignent l’intérêt de la surveillance du microbiome pour un diagnostic précoce de la maladie du flétrissement du pin.
- Article médiatique sur une étude menée au Portugal sur Pinus pinaster infecté par Bursaphelenchus xylophilus qui révèle que l’infection réduit la diversité fongique de l’arbre, favorisant l’enrichissement de champignons bleus comme les Ophiostomatales. L’analyse ITS2 montre que le PWN restructure fortement le mycobiome, avec des variations selon les zones géographiques. Les champignons portés par le nématode diffèrent de ceux de l’arbre hôte, suggérant des symbioses spécifiques. Ces résultats ouvrent la voie à des stratégies de lutte écologiques ciblées et soulignent l’intérêt de la surveillance du microbiome pour un diagnostic précoce de la maladie du flétrissement du pin.
- Des zones de quarantaine ont été instaurées dans la région de Nijni Novgorod pour contenir des capricornes, insectes nuisibles aux bois de conifères. Ils causent des dommages lors de la récolte, du transport et du stockage, et peuvent transmettre un nématode mortel pour les arbres. Des restrictions, dont l'interdiction d’exporter du bois contaminé, sont en place dans les districts touchés. Le non-respect des règles est sanctionné. Le ministère souligne l’importance de protéger les forêts pour préserver l’équilibre écologique.
- Le nématode du pin (Bursaphelenchus xylophilus) cause une maladie grave chez les pins, transmise par des insectes vecteurs. Le détecteur TW-XC1 permet un diagnostic rapide (10–30 min), précis et facile sur le terrain, grâce à des technologies de biologie moléculaire. Il offre une haute sensibilité (détection dès 1 nématode/mL), élimine les interférences, et permet une surveillance en temps réel avec alertes précoces via un système SIG, facilitant la gestion et le contrôle ciblé des foyers d’infestation.
- En Galice (Espagne) le nématode du pin détecté pour la première fois en 2020 ne cesse de progresser, conduisant à l’actualisation de la zone délimitée. La zone infectée concerne plusieurs communes : A Cañiza, A Guarda, Arbo, As Neves, Baiona, Covelo, Crecente, Fornelos de Montes, Gondomar, Mondariz, Mondariz-Balneario, Mos, Nigrán, O Porriño, O Rosal, Oia, Pazos de Borbén, Ponteareas, Redondela, Salceda de Caselas, Salvaterra de Miño, Tomiño, Tui y Vigo. Et la zone tampon concerne au total 47 municipalités.
- Le nématode du pin (Bursaphelenchus xylophilus), parasite microscopique, détruit massivement les forêts de pins en Chine, se propageant via des insectes vecteurs comme les longicornes. Introduit par le commerce du bois, il cause la mort rapide des arbres et menace l’écosystème. Face à cette crise, la Chine a mis en place des mesures strictes : élimination des arbres infectés, contrôle des importations et traitements phytosanitaires ciblés. Grâce à ces efforts, la propagation ralentit, mais la vigilance reste essentielle pour protéger les forêts contre ce ravageur redoutable.
- Le nématode du pin obstrue les canaux du bois, entraînant la mort des arbres en moins d’un an. Originaire d’Amérique du Nord, il s’est propagé dans 10 pays, dont la Corée, où il a été détecté en 2001. Actuellement, 21 villes de Gyeongbuk sont touchées, avec des foyers majeurs à Pohang, Gyeongju, Andong et Gumi. Le réchauffement climatique favorise sa prolifération, notamment via ses insectes vecteurs (Monochamus spp.). Malgré les efforts de lutte, l’infection continue de s’étendre, menaçant les forêts de pins coréennes. Aucun traitement efficace n’existe à ce jour. La province de Gyeongbuk renforce ses mesures contre ce ravageur. La période d'abattage des arbres infectés a été prolongée de septembre à avril, et plusieurs zones, dont Pohang et Gyeongju, ont été désignées comme zones de contrôle spéciales. Le budget de lutte a plus que doublé pour atteindre 137 milliards de wons.
Pagination
- Page 1
- Page suivante
Nos piliers
Environnement
Protéger la santé des végétaux pour préserver les ressources économiques, sociales et environnementales qui en dépendent.
Collaboration
Ce sont 7 structures partenaires reconnues en leur expertise dans le secteur de la santé des végétaux qui s’associent pour améliorer la surveillance sanitaire de l’ensemble des végétaux sur le territoire.
Opérationnelle
Développer des expertises permettant une application directe et un usage concret.