Moteur de recherche VSI


Le moteur de recherche de la Plateforme d'Épidémiosurveillance en Santé Végétale permet d’accéder aux articles (et aux données associées) sélectionnés par le comité éditorial de la Veille Sanitaire Internationale. Il s'agit des articles publiés dans les bulletins ou sur les pages Agenda et Actualités du site web. Le moteur de recherche ne remplace pas les bulletins de la VSI, il permet : (1) d’accéder à des informations ciblées sur une période temporelle choisie via l'utilisation de filtres ; et (2) de télécharger les informations collectées sous format .csv (bouton orange en bas de page de résultats).

Moteur de recherche VSI
Sources
Respectez les accents dans les mots-clés
Numéro Semaine (de 0 à 52)
0 correspond à la semaine à cheval sur deux années

Organisme nuisible: Généralités | Catégorie : Estimation du risque épidémiologique

Dans cet article les auteurs abordent à travers une étude de la littérature et un atelier avec des experts, les difficultés du partage de l’information lors de collaboration entre différents domaines et niveaux de gouvernance, pour la protection des forêts face aux espèces envahissantes. Cinq thèmes clés pour la recherche et l'action ont été identifiés : 1) surmonter les obstacles au partage des connaissances, 2) évaluer les risques et avantages des méthodes de gestion, 3) utiliser les nouvelles technologies, 4) se concentrer sur les voies d'invasion comme les forêts urbaines et le commerce des pépinières, et 5) inclure différentes épistémologies et équité, notamment en engageant les peuples autochtones. La priorité de ces thèmes selon leur importance et leur faisabilité, révèle des écarts entre les priorités publiques et celles des experts, notamment concernant le rôle du commerce des pépinières. Ce travail aide à organiser les outils et stratégies pour gérer les espèces envahissantes en Amérique du Nord, en se concentrant sur des exemples comme l'agrile du frêne et le longicorne asiatique.

Cette étude combine analyses dendrochronologiques, isotopiques et télédétection par satellite pour détecter les signes de déclin forestier dans un peuplement de Pinus Pinea L. du sud de l'Italie, affecté par le parasite du pin Toumeyella parvicornis.

Cette étude démontre que Bursaphelenchus xylophilus peut être transmis dans les brindilles de pin par les aiguilles, dans un délai pouvant aller jusqu’à 12h (suivant leur inoculation sur des aiguilles de pin attachées).


Organisme nuisible: Spodoptera frugiperda | Catégorie : Méthode, outil et mesure de surveillance

Cette étude a utilisé plusieurs algorithmes pour proposer une méthodologie permettant d’identifier des sites spécifiques pour le déploiement du biocontrôle (parasitoïde Cotesia icipe) pour lutter contre Spodoptera frugiperda en Afrique. L’outil devrait être amélioré et adapté pour stimuler et accélérer l’adoption de technologies de gestion IPM dans les points chauds où se trouve la légionnaire d’automne.


Organisme nuisible: Agrilus planipennis | Catégorie : Méthode et mesure de lutte

A travers cette étude une évaluation de la faisabilité de la lutte biologique contre Agrilus planipennis en Europe a été réalisée. Il ressort qu’une lutte biologique permettrait de préparer les forêts européennes de frênes à l’incursion du ravageur. Trois parasitoïdes pourraient être utilisés (Oobius agrili, Spathius galinae et Tetrastichus planipennisi) pour lesquels il conviendrait de faire dès à présent une étude de risque afin d’obtenir une autorisation préalable pour leur libération immédiate dès la détection de l’agrile du frêne. Ce dernier est présent en Russie et en Ukraine et se propage vers l’Europe de l’ouest.

Cet article traite des effets non ciblés des agents de lutte biologique (champignons et nématodes, respectivement Metarhizium robertsii 17/T02 et Heterorhabditis bacteriophora POP 16), utilisés pour lutter contre Popillia japonica, sur la faune du sol. Aucun effet négatif sur le biote non ciblé du sol n’a été constaté avec les agents de biocontrôle testés. Les parcelles traitées par H. bacteriophora POP 16 ont révélé une diminution significative du nombre de larves de P. japonica, contrairement aux parcelles traitées par le champignon enthomopathogène.


Organisme nuisible: Agrilus planipennis | Catégorie : Méthode et mesure de biocontrôle

Bien que la lutte biologique contre Agrilus planipennis avec des parasitoïdes asiatiques ait montré des résultats en Amérique du Nord, la situation en Europe est moins étudiée. Les parasitoïdes locaux d'Agrilus en Europe sont mal compris, bien que 64 espèces aient été recensées pour 24 espèces d'Agrilus, principalement des parasitoïdes larvaires. Cependant, beaucoup de ces associations sont probablement erronées, et la biologie de ces parasitoïdes reste peu explorée. Des recherches sont nécessaires pour évaluer leur potentiel en tant qu'agents de lutte biologique contre l'agrile du frêne en Europe.

Une étude a comparé l’infestation de Thaumatotibia leucotreta (faux carpocapse de la pomme) dans des vergers biologiques et conventionnels d’agrumes en Afrique du Sud. Les vergers biologiques ont montré une infestation plus faible du ravageur, possiblement en raison de l’abondance plus élevée de prédateurs généralistes, comme les fourmis et les staphylins. Les sols biologiques étaient dominés par Metarhizium anisopliae (champignon entomopathogène), tandis que les sols conventionnels contenaient principalement Beauveria bassiana. L’étude suggère que les pratiques biologiques favorisent un meilleur contrôle naturel des ravageurs.

Trois agents de lutte biologique classiques des hyménoptères ont été élevés en masse et lâchés en Amérique du Nord pour lutter contre trois espèces d’Agrilus : le parasitoïde des œufs Oobius agrili et les parasitoïdes larvaires Tetrastichus planipennisi et Spathius galinae. L’étude montre notamment le parasitisme par T. planipennisi d’une espèce non ciblée d’Agrilus.

Cet article traite des effets non ciblés des agents de lutte biologique (champignons et nématodes, respectivement Metarhizium robertsii 17/T02 et Heterorhabditis bacteriophora POP 16), utilisés pour lutter contre Popillia japonica, sur la faune du sol. Aucun effet négatif sur le biote non ciblé du sol n’a été constaté avec les agents de biocontrôle testés. Les parcelles traitées par H. bacteriophora POP 16 ont révélé une diminution significative du nombre de larves de P. japonica, contrairement aux parcelles traitées par le champignon enthomopathogène.


Nos piliers


Environnement

Protéger la santé des végétaux pour préserver les ressources économiques, sociales et environnementales qui en dépendent.

Collaboration

Ce sont 7 structures partenaires reconnues en leur expertise dans le secteur de la santé des végétaux qui s’associent pour améliorer la surveillance sanitaire de l’ensemble des végétaux sur le territoire.

Opérationnelle

Développer des expertises permettant une application directe et un usage concret.