Épidémiosurveillance en Santé Végétale

Moteur de recherche VSI


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Organisme nuisible: Xylella fastidiosa | Catégorie : Echelle de la population

Dans cette étude, les réseaux d’interactions de type insectes-végétation ont été étudiés trois fois par an pendant deux ans dans et autour des cultures (oliviers et clémentiniers) de la plaine orientale de Corse, pour les nymphes et les adultes des insectes suceurs de xylème et vecteurs de Xylella fastidiosa. Les résultats montrent une dominance de l’interaction Philaenus spumarius – Cistus monspeliensis et de manière similaire pour les oliviers ou les clémentiniers, et cela malgré les différences dans les communautés végétales de la végétation au sol et les pratiques agricoles. Le travail du sol au printemps serait moins efficace qu’en Italie pour contrôler P. spumarius. Mais l’élimination de C. monspeliensis à proximité immédiate des bosquets pourrait réduire le risque de propagation de X. fastidiosa aux cultures. Enfin, Dittrichia viscosa maintiendrait les populations de P. spumarius dans les cultures sensibles et serait contre-productrice comme stratégie de lutte biologique contre la mouche des fruits de l’olivier.

  • Sources: Sources officielles
    Organisme nuisible: Xylella fastidiosa
    Paru dans le bulletin hebdomadaire: BHV-SV 2022/15
    Type de veille: Scientifique
    Année et Pays sujet : 2022, France
    Numéro semaine: 15

Cette étude évalue l’impact de Bactrocera dorsalis, présente depuis peu à l’île de La Réunion, sur la production de mangues. Les évaluations ont été conduites sur le terrain et en laboratoire à La Réunion, avant et après l’invasion de B. dorsalis. B. dorsalis était la seule espèce de mouche infestant les mangues en 2019-2020, alors que sur la période 2015-2017, les mangues étaient principalement infestées par Bactrocera zonata. Les résultats indiquent que la probabilité d’infestation des fruits augmente en fonction du niveau de maturation des fruits, celle des fruits non mûrs restant faible sur le terrain, tant avant qu’après l’invasion de B. dorsalis. Les dommages causés par les mouches des fruits pourraient être réduits en ajustant le moment de la récolte.

Développement de modèles de dépérissement du pin sylvestre au niveau des individus et des peuplements à l’aide de régression des moindres carrés partiels (PLS), et en intégrant dans les modèles des facteurs biotiques (le gui, la chenille processionnaire) et abiotiques (sol, climat, topographie). L’étude indique que les agents biotiques étaient fortement corrélés avec les facteurs climatiques et d’équilibre hydrique du sol mettant ainsi en évidence les interdépendances entre agents biotiques et facteurs abiotiques.

Une étude scientifique a cherché à comprendre les effets du paysage à des échelles intermédiaires (100-300 km) et fines (0-10 km) sur la structure génétique et la dispersion de Monochamus alternatus, vecteur de Bursaphelenchus xylophilus. Il resort qu’une échelle intermédiaire (>250 km) pourrait limiter efficacement la propagation naturelle de M. alternatus. Les résultats suggèrent que la disposition appropriée des forêts (hôtes et non-hôtes) et la réduction du transport par l'homme devraient permettre d’empêcher la propagation de l’insecte vecteur.


Organisme nuisible: Xylella fastidiosa | Catégorie : Prophylaxie

Dans cette étude, les réseaux d’interactions de type insectes-végétation ont été étudiés trois fois par an pendant deux ans dans et autour des cultures (oliviers et clémentiniers) de la plaine orientale de Corse, pour les nymphes et les adultes des insectes suceurs de xylème et vecteurs de Xylella fastidiosa. Les résultats montrent une dominance de l’interaction Philaenus spumarius – Cistus monspeliensis et de manière similaire pour les oliviers ou les clémentiniers, et cela malgré les différences dans les communautés végétales de la végétation au sol et les pratiques agricoles. Le travail du sol au printemps serait moins efficace qu’en Italie pour contrôler P. spumarius. Mais l’élimination de C. monspeliensis à proximité immédiate des bosquets pourrait réduire le risque de propagation de X. fastidiosa aux cultures. Enfin, Dittrichia viscosa maintiendrait les populations de P. spumarius dans les cultures sensibles et serait contre-productrice comme stratégie de lutte biologique contre la mouche des fruits de l’olivier.

  • Sources: Sources officielles
    Organisme nuisible: Xylella fastidiosa
    Paru dans le bulletin hebdomadaire: BHV-SV 2022/15
    Type de veille: Scientifique
    Année et Pays sujet : 2022, France
    Numéro semaine: 15

Cette étude évalue l’impact de Bactrocera dorsalis, présente depuis peu à l’île de La Réunion, sur la production de mangues. Les évaluations ont été conduites sur le terrain et en laboratoire à La Réunion, avant et après l’invasion de B. dorsalis. B. dorsalis était la seule espèce de mouche infestant les mangues en 2019-2020, alors que sur la période 2015-2017, les mangues étaient principalement infestées par Bactrocera zonata. Les résultats indiquent que la probabilité d’infestation des fruits augmente en fonction du niveau de maturation des fruits, celle des fruits non mûrs restant faible sur le terrain, tant avant qu’après l’invasion de B. dorsalis. Les dommages causés par les mouches des fruits pourraient être réduits en ajustant le moment de la récolte.


Organisme nuisible: Xylella fastidiosa | Catégorie : Méthodes pour améliorer la surveillance

La dynamique d’infection des foyers de X. fastidiosa est étudiée par un Modèle Eco-epidemiologique (XEM) dans cette étude, pour définir les stratégies de gestion de la maladie et comparer leur niveau d’efficacité. Ce modèle prend en compte : i) la croissance de la bactérie dans la plante hôte, ii) l’acquisition de l’agent pathogène par le vecteur et sa transmission aux plantes hôtes, iii) la dynamique des populations de vecteurs, iv) et la dispersion du vecteur. Des données acquises dans les oliveraies de la région des Pouilles ont été utilisées, 4 scénarios épidémiologiques ont été envisagés et 8 stratégies de gestion ont été comparées. Les résultats des simulations ont montré que l’efficacité de la lutte antivectorielle et le délai de détection et d’intervention sont les facteurs clés d’une stratégie d’éradication efficace.

Une évaluation de l’impact des températures diurnes et de l’humidité sur le développement et la dispersion de Diaphorina citri, vecteur du HLB, a été réalisée en Californie. Les résultats montrent notamment que le cycle de vie du vecteur peut être complet jusqu’à 40°C quelque soit la durée d’exposition, et qu’au delà de 40°C, le temps d’exposition ralenti le développement de l’insecte jusqu’au stade adulte. Par contre, l’interaction entre une faible humidité et une température élevée augmente le nombre d’adultes émergents (développement plus rapide). La dispersion à courte distance (de plante à plante) des vecteurs ne serait pas affectée par des températures élevées. À l’échelle mondiale, les auteurs prévoient que les augmentations des températures estivales dans les zones subtropicales humides pourraient augmenter les taux de développement démographique de D. citri.

Une étude scientifique a cherché à comprendre les effets du paysage à des échelles intermédiaires (100-300 km) et fines (0-10 km) sur la structure génétique et la dispersion de Monochamus alternatus, vecteur de Bursaphelenchus xylophilus. Il resort qu’une échelle intermédiaire (>250 km) pourrait limiter efficacement la propagation naturelle de M. alternatus. Les résultats suggèrent que la disposition appropriée des forêts (hôtes et non-hôtes) et la réduction du transport par l'homme devraient permettre d’empêcher la propagation de l’insecte vecteur.

La combinaison des pièges collants jaunes (couramment utilisés dans la surveillance du HLB) avec des LED UV disposés la nuit augmenterait efficacement le piégeage de D. citri et attirerait d’autant plus son parasitoïde, Tamarixia radiata.

  • Sources: Sources officielles
    Organisme nuisible: Candidatus Liberibacter spp.
    Paru dans le bulletin hebdomadaire: BHV-SV 2022/16
    Type de veille: Scientifique
    Numéro semaine: 16