Épidémiosurveillance en Santé Végétale

Moteur de recherche VSI


Le moteur de recherche de la Plateforme d'Épidémiosurveillance en Santé Végétale permet d’accéder aux articles (et aux données associées) sélectionnés par le comité éditorial de la Veille Sanitaire Internationale. Il s'agit des articles publiés dans les bulletins ou sur les pages Agenda et Actualités du site web. Le moteur de recherche ne remplace pas les bulletins de la VSI, il permet : (1) d’accéder à des informations ciblées sur une période temporelle choisie via l'utilisation de filtres ; et (2) de télécharger les informations collectées sous format .csv (bouton orange en bas de page de résultats).

Moteur de recherche VSI
Sources
Respectez les accents dans les mots-clés
Numéro Semaine (de 0 à 52)
0 correspond à la semaine à cheval sur deux années

Organisme nuisible: Spodoptera frugiperda | Catégorie : Echelle de la population

Etude nord-américaine évaluant l’incidence et le niveau de prédation de la faune prédatrice sur les populations de S. frugiperda dans les gazons (commercialisés dans les gazonnières) et les pelouses résidentielles aux Etats-Unis. Différents types d’empreinte ont été enregistrés sur les modèles en argile (chenilles confectionnées avec de l’argile comme leurres). Les résultats montrent que les pelouses résidentielles ont une activité prédatrice plus importante que les gazonnières. Ainsi, les fourmis apparaissent comme étant des prédateurs actifs sur gazon et pelouse, et sont plus denses que d’autres groupes de prédateurs tels que les carabes.

  • Sources: Sources médiatiques
    Organisme nuisible: Spodoptera frugiperda
    Paru dans le bulletin hebdomadaire: BHV-SV 2022/09
    Type de veille: Scientifique
    Année et Pays sujet : 2022, États-Unis d'Amérique
    Numéro semaine: 9

Dans cette étude, les réseaux d’interactions de type insectes-végétation ont été étudiés trois fois par an pendant deux ans dans et autour des cultures (oliviers et clémentiniers) de la plaine orientale de Corse, pour les nymphes et les adultes des insectes suceurs de xylème et vecteurs de Xylella fastidiosa. Les résultats montrent une dominance de l’interaction Philaenus spumarius – Cistus monspeliensis et de manière similaire pour les oliviers ou les clémentiniers, et cela malgré les différences dans les communautés végétales de la végétation au sol et les pratiques agricoles. Le travail du sol au printemps serait moins efficace qu’en Italie pour contrôler P. spumarius. Mais l’élimination de C. monspeliensis à proximité immédiate des bosquets pourrait réduire le risque de propagation de X. fastidiosa aux cultures. Enfin, Dittrichia viscosa maintiendrait les populations de P. spumarius dans les cultures sensibles et serait contre-productrice comme stratégie de lutte biologique contre la mouche des fruits de l’olivier.

  • Sources: Sources médiatiques
    Organisme nuisible: Xylella fastidiosa
    Paru dans le bulletin hebdomadaire: BHV-SV 2022/15
    Type de veille: Scientifique
    Année et Pays sujet : 2022, France
    Numéro semaine: 15

Cette étude évalue l’impact de Bactrocera dorsalis, présente depuis peu à l’île de La Réunion, sur la production de mangues. Les évaluations ont été conduites sur le terrain et en laboratoire à La Réunion, avant et après l’invasion de B. dorsalis. B. dorsalis était la seule espèce de mouche infestant les mangues en 2019-2020, alors que sur la période 2015-2017, les mangues étaient principalement infestées par Bactrocera zonata. Les résultats indiquent que la probabilité d’infestation des fruits augmente en fonction du niveau de maturation des fruits, celle des fruits non mûrs restant faible sur le terrain, tant avant qu’après l’invasion de B. dorsalis. Les dommages causés par les mouches des fruits pourraient être réduits en ajustant le moment de la récolte.


Organisme nuisible: Spodoptera frugiperda | Catégorie : Mesures de lutte

Etude nord-américaine évaluant l’incidence et le niveau de prédation de la faune prédatrice sur les populations de S. frugiperda dans les gazons (commercialisés dans les gazonnières) et les pelouses résidentielles aux Etats-Unis. Différents types d’empreinte ont été enregistrés sur les modèles en argile (chenilles confectionnées avec de l’argile comme leurres). Les résultats montrent que les pelouses résidentielles ont une activité prédatrice plus importante que les gazonnières. Ainsi, les fourmis apparaissent comme étant des prédateurs actifs sur gazon et pelouse, et sont plus denses que d’autres groupes de prédateurs tels que les carabes.

  • Sources: Sources médiatiques
    Organisme nuisible: Spodoptera frugiperda
    Paru dans le bulletin hebdomadaire: BHV-SV 2022/09
    Type de veille: Scientifique
    Année et Pays sujet : 2022, États-Unis d'Amérique
    Numéro semaine: 9

Organisme nuisible: Bretziella fagacearum | Catégorie : Méthodes d'analyse et de détection

Dans cette étude menée dans l’est des États-Unis, des modèles d’imagerie spectroscopique aéroportée ont été développés pour détecter et surveiller le flétrissement du chêne, maladie causée par Bretziella fagacearum, grâce aux informations phylogénétiques et physiologiques intégrées dans la réflectance spectrale. Les résultats permettent de différencier les chênes rouges des autres espèces et de distinguer les chênes rouges malades des chênes rouges sains. La détection du flétrissement du chêne par les indicateurs associés à l'activité photosynthétique du couvert et à l'état de l'eau étaient meilleurs à la fin du mois d’août.

  • Sources: Sources médiatiques
    Organisme nuisible: Bretziella fagacearum
    Paru dans le bulletin hebdomadaire: BHV-SV 2022/17
    Type de veille: Scientifique
    Numéro semaine: 17

Organisme nuisible: Bretziella fagacearum | Catégorie : Méthodes pour améliorer la surveillance

Dans cette étude menée dans l’est des États-Unis, des modèles d’imagerie spectroscopique aéroportée ont été développés pour détecter et surveiller le flétrissement du chêne, maladie causée par Bretziella fagacearum, grâce aux informations phylogénétiques et physiologiques intégrées dans la réflectance spectrale. Les résultats permettent de différencier les chênes rouges des autres espèces et de distinguer les chênes rouges malades des chênes rouges sains. La détection du flétrissement du chêne par les indicateurs associés à l'activité photosynthétique du couvert et à l'état de l'eau étaient meilleurs à la fin du mois d’août.

  • Sources: Sources médiatiques
    Organisme nuisible: Bretziella fagacearum
    Paru dans le bulletin hebdomadaire: BHV-SV 2022/17
    Type de veille: Scientifique
    Numéro semaine: 17

La dynamique d’infection des foyers de X. fastidiosa est étudiée par un Modèle Eco-epidemiologique (XEM) dans cette étude, pour définir les stratégies de gestion de la maladie et comparer leur niveau d’efficacité. Ce modèle prend en compte : i) la croissance de la bactérie dans la plante hôte, ii) l’acquisition de l’agent pathogène par le vecteur et sa transmission aux plantes hôtes, iii) la dynamique des populations de vecteurs, iv) et la dispersion du vecteur. Des données acquises dans les oliveraies de la région des Pouilles ont été utilisées, 4 scénarios épidémiologiques ont été envisagés et 8 stratégies de gestion ont été comparées. Les résultats des simulations ont montré que l’efficacité de la lutte antivectorielle et le délai de détection et d’intervention sont les facteurs clés d’une stratégie d’éradication efficace.

Une évaluation de l’impact des températures diurnes et de l’humidité sur le développement et la dispersion de Diaphorina citri, vecteur du HLB, a été réalisée en Californie. Les résultats montrent notamment que le cycle de vie du vecteur peut être complet jusqu’à 40°C quelque soit la durée d’exposition, et qu’au delà de 40°C, le temps d’exposition ralenti le développement de l’insecte jusqu’au stade adulte. Par contre, l’interaction entre une faible humidité et une température élevée augmente le nombre d’adultes émergents (développement plus rapide). La dispersion à courte distance (de plante à plante) des vecteurs ne serait pas affectée par des températures élevées. À l’échelle mondiale, les auteurs prévoient que les augmentations des températures estivales dans les zones subtropicales humides pourraient augmenter les taux de développement démographique de D. citri.


Organisme nuisible: Xylella fastidiosa | Catégorie : Prophylaxie

Dans cette étude, les réseaux d’interactions de type insectes-végétation ont été étudiés trois fois par an pendant deux ans dans et autour des cultures (oliviers et clémentiniers) de la plaine orientale de Corse, pour les nymphes et les adultes des insectes suceurs de xylème et vecteurs de Xylella fastidiosa. Les résultats montrent une dominance de l’interaction Philaenus spumarius – Cistus monspeliensis et de manière similaire pour les oliviers ou les clémentiniers, et cela malgré les différences dans les communautés végétales de la végétation au sol et les pratiques agricoles. Le travail du sol au printemps serait moins efficace qu’en Italie pour contrôler P. spumarius. Mais l’élimination de C. monspeliensis à proximité immédiate des bosquets pourrait réduire le risque de propagation de X. fastidiosa aux cultures. Enfin, Dittrichia viscosa maintiendrait les populations de P. spumarius dans les cultures sensibles et serait contre-productrice comme stratégie de lutte biologique contre la mouche des fruits de l’olivier.

  • Sources: Sources médiatiques
    Organisme nuisible: Xylella fastidiosa
    Paru dans le bulletin hebdomadaire: BHV-SV 2022/15
    Type de veille: Scientifique
    Année et Pays sujet : 2022, France
    Numéro semaine: 15

Cette étude évalue l’impact de Bactrocera dorsalis, présente depuis peu à l’île de La Réunion, sur la production de mangues. Les évaluations ont été conduites sur le terrain et en laboratoire à La Réunion, avant et après l’invasion de B. dorsalis. B. dorsalis était la seule espèce de mouche infestant les mangues en 2019-2020, alors que sur la période 2015-2017, les mangues étaient principalement infestées par Bactrocera zonata. Les résultats indiquent que la probabilité d’infestation des fruits augmente en fonction du niveau de maturation des fruits, celle des fruits non mûrs restant faible sur le terrain, tant avant qu’après l’invasion de B. dorsalis. Les dommages causés par les mouches des fruits pourraient être réduits en ajustant le moment de la récolte.