Épidémiosurveillance en Santé Végétale

Moteur de recherche VSI


Le moteur de recherche de la Plateforme d'Épidémiosurveillance en Santé Végétale permet d’accéder aux articles (et aux données associées) sélectionnés par le comité éditorial de la Veille Sanitaire Internationale. Il s'agit des articles publiés dans les bulletins ou sur les pages Agenda et Actualités du site web. Le moteur de recherche ne remplace pas les bulletins de la VSI, il permet : (1) d’accéder à des informations ciblées sur une période temporelle choisie via l'utilisation de filtres ; et (2) de télécharger les informations collectées sous format .csv (bouton orange en bas de page de résultats).

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Sources
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Organisme nuisible: Bursaphelenchus xylophilus | Catégorie : Méthode, outil et mesure de surveillance

Une étude a évalué l’impact de l’incubation du bois sur la détection du nématode. Les résultats montrent que l’incubation n’est pas nécessaire pour détecter B. xylophilus dans les palettes, sauf en présence de champignons nutritifs, ce qui reste rare. En revanche, pour les échantillons issus d’arbres vivants, l’incubation améliore la détection. De plus, aucune différence significative n’a été observée entre les stades juvéniles et adultes en termes de croissance démographique.


Organisme nuisible: Bursaphelenchus xylophilus | Catégorie : Méthode et mesure de lutte

La forêt côtière de prévention des catastrophes à Kosai, Japon, subit des pertes massives dues à la maladie du flétrissement du pin, propagée par les longicornes, affectant environ 70 % des pins noirs sur 20 hectares fin 2024. Les autorités locales intensifient l’abattage, l’injection de produits chimiques, et la pulvérisation aérienne, mais les efforts peinent à endiguer la propagation. En réponse, un plan de restauration est en cours, intégrant des espèces résistantes comme le Tobera et le Sharinbai pour replanter la forêt. L’objectif est de préserver les fonctions écologiques et de protection de cette zone cruciale contre les tempêtes et l’érosion.


Organisme nuisible: Xylella fastidiosa | Catégorie : Réglementation

La résolution du 6 mars 2025, émise par la Direction générale de l’agriculture et de l’élevage de la Communauté autonome d’Estrémadure (Espagne), modifie et renforce les mesures de lutte contre le ravageur Xylella fastidiosa subsp. fastidiosa sur le territoire. Cette réglementation modifie les zones délimitées et le plan d’action de la résolution du 15 juillet 2024 qui avait déjà déclaré la présence de ce foyer et qualifié la lutte contre cette bactérie. Les nouvelles mesures visent à limiter la propagation de la maladie, notamment dans les oliveraies et les vergers.

  • Sources: Sources médiatiques
    Organisme nuisible: Xylella fastidiosa
    Paru dans le bulletin hebdomadaire: BHV-SV 2025/11
    Type de veille: Sanitaire
    Année et Pays sujet : 2025, Espagne
    Numéro semaine: 12

Organisme nuisible: Xylella fastidiosa | Catégorie : Risque et impact socio-économique et environnemental

Une étude menée par des économistes de l’Université de Bari a estimé que l’infection par la bactérie Xylella fastidiosa a entraîné une perte annuelle de 132 millions d’euros (rentabilité) et de plus d’un million d’heures de travail/an dans le secteur de l’huile d’olive dans les Pouilles entre 2017 et 2021, par rapport à la période 2008-2012. L’impact de la bactérie a réduit la marge opérationnelle brute de 837 € par hectare et souligne l'urgence d'un soutien financier et technique pour les producteurs touchés.


Organisme nuisible: Agrilus planipennis | Catégorie : Estimation du risque épidémiologique

Cette étude explore les parallèles et les différences entre les invasions biologiques et les migrations humaines, toutes deux motivées par des facteurs socio-économiques et environnementaux. Bien que les deux impliquent des déplacements, une implantation et une propagation, elles diffèrent dans leurs contextes sociaux, philosophiques et biologiques. L’étude préconise l’intégration de perspectives historiques, sociopolitiques et éthiques pour élaborer des politiques adaptées au contexte. Elle souligne l’importance de la recherche transdisciplinaire combinant les sciences naturelles et sociales pour mieux comprendre ces phénomènes. Cependant, l’étude met en garde contre une simplification excessive des migrations humaines à travers le prisme des invasions biologiques, soulignant la nécessité de politiques qui respectent les droits de l’homme, la diversité culturelle et favorisent la coopération mondiale.

Dans cette étude des techniques de génotypage ont été utilisées pour caractériser les populations de Ca. Liberibacter en Guadeloupe, Martinique et La Réunion. Pour les échantillons provenant de Guadeloupe et Martinique, la faible diversité et le fort lien de parenté génétique entre eux suggère un mouvement du pathogène entre les deux îles et/ou l’introduction indépendante de souches étroitement apparentées. Ces échantillons étaient nettement différents de ceux de La Réunion, où la diversité génétique plus élevée suggère une circulation à bas-bruit avant d’être officiellement identifiée en 2015. L’analyse se penche également sur les écarts d’altitude entre les échantillons, en particulier à La Réunion (niveau de la mer jusqu’à 950m) mais aussi du rôle des jardins des particuliers dans la propagation de la maladie.


Organisme nuisible: Généralités | Catégorie : Méthode et mesure de biocontrôle

Cet article porte sur le Panel d’agents de lutte biologique établi entre l’Organisation Européenne et méditerranéenne pour la Protection des Plantes (OEPP) et l’Organisation Internationale pour la Lutte Biologique (OILB) et évalue l’utilisation actuelle du contrôle biologique classique et augmentatif pour la gestion des ravageurs de végétaux. Il aborde les défis liés à son adoption et propose des recommandations pour favoriser son usage sécurisé dans la région EPPO.


Organisme nuisible: Candidatus Liberibacter spp. | Catégorie : Génétique des populations

Dans cette étude des techniques de génotypage ont été utilisées pour caractériser les populations de Ca. Liberibacter en Guadeloupe, Martinique et La Réunion. Pour les échantillons provenant de Guadeloupe et Martinique, la faible diversité et le fort lien de parenté génétique entre eux suggère un mouvement du pathogène entre les deux îles et/ou l’introduction indépendante de souches étroitement apparentées. Ces échantillons étaient nettement différents de ceux de La Réunion, où la diversité génétique plus élevée suggère une circulation à bas-bruit avant d’être officiellement identifiée en 2015. L’analyse se penche également sur les écarts d’altitude entre les échantillons, en particulier à La Réunion (niveau de la mer jusqu’à 950m) mais aussi du rôle des jardins des particuliers dans la propagation de la maladie.