Épidémiosurveillance en Santé Végétale

Moteur de recherche VSI


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Sources
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Organisme nuisible: Généralités | Catégorie : Evaluation de l'état sanitaire

La maladie de Moko, causée par la bactérie Ralstonia solanacearum race 2, après avoir été détectée pour la première fois en Equateur en 1978, à Napo, s'est propagée à travers le payspour atteindre aujourd'hui les zones d'Esmeraldas , Manabí, Los Ríos, Cotopaxi, El Oro, Santo Domingo ou Sucumbíos. Un Plan national a été mis en place en 2015 pour éradiquer la maladie, mais les mesures associées ne semblent pas avoir beaucoup d'effet sur le terrain car jugées insuffisantes par des professionnels de la filière. L'actuel ministre de l'Agriculture, admet que la question mérite attention, mais que des travaux en collaboration avec Agrocalidad et l'Iniap (Institut national de la recherche agronomique) travaillent au développement de moyens de lutte, notamment à travers l'utilisation de champignons Trichoderma. Article source : https://www.expreso.ec/actualidad/economia/moko-banano-amenaza-silenciosa-121561.html

  • Sources: Sources agronomiques
    Organisme nuisible: Généralités
    Paru dans le bulletin hebdomadaire: BHV-SV 2022/07
    Type de veille: Sanitaire secondaire
    Année et Pays sujet : 2022, Équateur
    Numéro semaine: 7

Organisme nuisible: Généralités | Catégorie : Mesures de lutte

La maladie de Moko, causée par la bactérie Ralstonia solanacearum race 2, après avoir été détectée pour la première fois en Equateur en 1978, à Napo, s'est propagée à travers le payspour atteindre aujourd'hui les zones d'Esmeraldas , Manabí, Los Ríos, Cotopaxi, El Oro, Santo Domingo ou Sucumbíos. Un Plan national a été mis en place en 2015 pour éradiquer la maladie, mais les mesures associées ne semblent pas avoir beaucoup d'effet sur le terrain car jugées insuffisantes par des professionnels de la filière. L'actuel ministre de l'Agriculture, admet que la question mérite attention, mais que des travaux en collaboration avec Agrocalidad et l'Iniap (Institut national de la recherche agronomique) travaillent au développement de moyens de lutte, notamment à travers l'utilisation de champignons Trichoderma. Article source : https://www.expreso.ec/actualidad/economia/moko-banano-amenaza-silenciosa-121561.html

  • Sources: Sources agronomiques
    Organisme nuisible: Généralités
    Paru dans le bulletin hebdomadaire: BHV-SV 2022/07
    Type de veille: Sanitaire secondaire
    Année et Pays sujet : 2022, Équateur
    Numéro semaine: 7

Une étude a estimé via le modèle MaxEnt l’effet de deux scénarios d’émissions de gaz à effet de serre (RCP2.6, RCP8.5) sur la distribution potentielle de Beauveria bassiana et son hôte Bactrocera dorsalis. Les résultats ont montré que l’aire de répartition de B. bassiana pourrait augmenter en 2050 avec le scénario climatique RCP8.5 de 3,28 × 100 000 km2, principalement en Europe centrale et en Asie du sud-ouest, mais que cette aire de répartition diminuerait avec le scénario climatique RCP2.6 en Amérique du Nord, avec une diminution de 2,0 × 100 000 km2. En Amérique du Nord, une augmentation potentielle de la zone favorable B. dorsalis est prédite en 2050 avec le scénario RCP8.5, elle serait alors de l’ordre de 1,52 × 100 000 km2.


Organisme nuisible: Spodoptera frugiperda | Catégorie : Echelle de la population

Les données de cette étude fournissent des preuves des mécanismes qui sous-tendent la réduction de l’infestation de S. frugiperda dans le système de culture d’accompagnement « Push-Pull ». Ainsi, les substances volatiles des cultures d’accompagnement (Desmodium spp. et Brachiaria Mulato II) repoussent S. frugiperda tout en attirant ses ennemis naturels parasitoïdes. Par conséquent, les parcelles Push-Pull présentent moins de larves de S. frugiperda et moins de dommages que les parcelles de production de maïs en monoculture.

  • Sources: Sources officielles
    Organisme nuisible: Spodoptera frugiperda
    Paru dans le bulletin hebdomadaire: BHV-SV 2022/15
    Type de veille: Scientifique
    Numéro semaine: 15

Une étude a estimé via le modèle MaxEnt l’effet de deux scénarios d’émissions de gaz à effet de serre (RCP2.6, RCP8.5) sur la distribution potentielle de Beauveria bassiana et son hôte Bactrocera dorsalis. Les résultats ont montré que l’aire de répartition de B. bassiana pourrait augmenter en 2050 avec le scénario climatique RCP8.5 de 3,28 × 100 000 km2, principalement en Europe centrale et en Asie du sud-ouest, mais que cette aire de répartition diminuerait avec le scénario climatique RCP2.6 en Amérique du Nord, avec une diminution de 2,0 × 100 000 km2. En Amérique du Nord, une augmentation potentielle de la zone favorable B. dorsalis est prédite en 2050 avec le scénario RCP8.5, elle serait alors de l’ordre de 1,52 × 100 000 km2.

Un modèle de degrés-jours pour la prévision de la phénologie adulte de Popillia japonica dans un climat tempéré a été développé afin d’améliorer la surveillance des populations du ravageur. L’étude conduite au Minesota et dans le Midwest des Etats-Unis utilise des données de collecte par piegeage des coleoptères et des données météorologiques associées à la phénologie des populations. Le modèle optimal s’est avéré être un simple calcul de degrés-jours, utilisant une date de biofixation du 1er janvier, et des température de 15°C (seuil inférieur) et 21,7 ºC (seuil supérieur) pour prédire 10 % des captures de scarabées japonais.

Cette étude conduite dans 20 vignobles du sud du Wisconsin aux Etats-Unis d’Amérique à estimé l’influence du paysage sur les populations de Popillia japonica, leur abondance et leur répartition spatiale. Les résultats montrent l’absence de lien significatif entre la proportion de terres cultivées dans le paysage et l’abondance du ravageur ou de lésions foliaires. Par contre, les effets combinés des pâturages, de la longitude et de la température impacterait l’abondance des insectes adultes, tandis que la combinaison de la longitude, la température et de l’EIQ (Quotient d’impact environnemental) seraient associés à la variabilité des lésions foliaires. Il a aussi été observé davantage de P. japonica et de dommages foliaires en bordure des vignobles qu’au centre de ces derniers.

Une évaluation spatiale de l’adéquation de Spodoptera frugiperda au climat mondial a été menée en utilisant 3 175 occurrences géolocalisées du ravageur dans le monde et des données en conjonction avec des informations sur les exigences physiologiques du ravageur. Les résultats ont montré que la culture du maïs en Afrique et Amérique latine est particulièrement sensible à l’infestation nuisible de la chenille légionnaire d’automne. Plus de 95 % de la zone de maïs africaine, dont le climat est jugé propice à la chenille légionnaire d’automne, peut également permettre la survie d’au moins trois ravageurs tout au long de l’année.


Organisme nuisible: Spodoptera frugiperda | Catégorie : Echelle génétique et moléculaire

Les données de cette étude fournissent des preuves des mécanismes qui sous-tendent la réduction de l’infestation de S. frugiperda dans le système de culture d’accompagnement « Push-Pull ». Ainsi, les substances volatiles des cultures d’accompagnement (Desmodium spp. et Brachiaria Mulato II) repoussent S. frugiperda tout en attirant ses ennemis naturels parasitoïdes. Par conséquent, les parcelles Push-Pull présentent moins de larves de S. frugiperda et moins de dommages que les parcelles de production de maïs en monoculture.

  • Sources: Sources officielles
    Organisme nuisible: Spodoptera frugiperda
    Paru dans le bulletin hebdomadaire: BHV-SV 2022/15
    Type de veille: Scientifique
    Numéro semaine: 15

Organisme nuisible: Popillia japonica | Catégorie : Méthodes pour améliorer la surveillance

Une analyse du risque phytosanitaire pour la France métropolitaine a été réalisée vis à vis de Popillia japonica. Le taux de dissémination de P. japonica a été évalué comme élevé, résultant de la dispersion naturelle et des activités anthropiques. Si les mesures pour empêcher l’entrée, l’établissement et la dissémination du ravageur sont fortement conseillées, les auteurs recommandent de concentrer les efforts sur les mesures d’éradication lorsque le scarabée japonais est encore dans les premiers stades de l’invasion.