Plateforme ESV

Épidémiosurveillance en Santé Végétale

Moteur de recherche VSI

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Organisme nuisible: Popillia japonica | Catégorie : Echelle de la population

Un modèle de degrés-jours pour la prévision de la phénologie adulte de Popillia japonica dans un climat tempéré a été développé afin d’améliorer la surveillance des populations du ravageur. L’étude conduite au Minesota et dans le Midwest des Etats-Unis utilise des données de collecte par piegeage des coleoptères et des données météorologiques associées à la phénologie des populations. Le modèle optimal s’est avéré être un simple calcul de degrés-jours, utilisant une date de biofixation du 1er janvier, et des température de 15°C (seuil inférieur) et 21,7 ºC (seuil supérieur) pour prédire 10 % des captures de scarabées japonais.

Cette étude conduite dans 20 vignobles du sud du Wisconsin aux Etats-Unis d’Amérique à estimé l’influence du paysage sur les populations de Popillia japonica, leur abondance et leur répartition spatiale. Les résultats montrent l’absence de lien significatif entre la proportion de terres cultivées dans le paysage et l’abondance du ravageur ou de lésions foliaires. Par contre, les effets combinés des pâturages, de la longitude et de la température impacterait l’abondance des insectes adultes, tandis que la combinaison de la longitude, la température et de l’EIQ (Quotient d’impact environnemental) seraient associés à la variabilité des lésions foliaires. Il a aussi été observé davantage de P. japonica et de dommages foliaires en bordure des vignobles qu’au centre de ces derniers.

Une évaluation spatiale de l’adéquation de Spodoptera frugiperda au climat mondial a été menée en utilisant 3 175 occurrences géolocalisées du ravageur dans le monde et des données en conjonction avec des informations sur les exigences physiologiques du ravageur. Les résultats ont montré que la culture du maïs en Afrique et Amérique latine est particulièrement sensible à l’infestation nuisible de la chenille légionnaire d’automne. Plus de 95 % de la zone de maïs africaine, dont le climat est jugé propice à la chenille légionnaire d’automne, peut également permettre la survie d’au moins trois ravageurs tout au long de l’année.

Une étude a évalué le niveau de parasitisme de Bactrocera dorsalis et Ceratitis cosyra (mouches des fruits) par Diachasmimorpha longicaudata et Psyttalia cosyrae (guêpes parasites). Les résultats ont montré notamment que B. dorsalis était plus résistant aux parasites, produisait un nombre plus élevé d’hémocytes et encapsulait plus d’œufs de parasitoïdes que C. cosyra. Les réponses immunitaires cellulaires sont au cœur de l’interaction hôte-parasitoïde chez les mouches des fruits tephritidae et donc suggèrent que D. longicaudata serait un meilleur agent de lutte biologique contre B. dorsalis et C. cosyra dans les systèmes de culture horticole.

Organisme nuisible: Popillia japonica | Catégorie : Méthodes pour améliorer la surveillance

Une analyse du risque phytosanitaire pour la France métropolitaine a été réalisée vis à vis de Popillia japonica. Le taux de dissémination de P. japonica a été évalué comme élevé, résultant de la dispersion naturelle et des activités anthropiques. Si les mesures pour empêcher l’entrée, l’établissement et la dissémination du ravageur sont fortement conseillées, les auteurs recommandent de concentrer les efforts sur les mesures d’éradication lorsque le scarabée japonais est encore dans les premiers stades de l’invasion.

Un numéro spécial “Applications de l’intelligence artificielle dans les cultures spécialisées” vient d’être publié sur les applications de pointe et le développement technique de l’intelligence artificielle dans la production et la santé végétale. La trentaine d’articles portent principalement sur l’utilisation de ces approches pour la gestion des ravageurs et des maladies mais aussi pour la gestion des nutriments, le phénotypage, et les prédictions de rendement.

Organisme nuisible: Bactrocera dorsalis | Catégorie : Mesures de lutte

Une étude a évalué le niveau de parasitisme de Bactrocera dorsalis et Ceratitis cosyra (mouches des fruits) par Diachasmimorpha longicaudata et Psyttalia cosyrae (guêpes parasites). Les résultats ont montré notamment que B. dorsalis était plus résistant aux parasites, produisait un nombre plus élevé d’hémocytes et encapsulait plus d’œufs de parasitoïdes que C. cosyra. Les réponses immunitaires cellulaires sont au cœur de l’interaction hôte-parasitoïde chez les mouches des fruits tephritidae et donc suggèrent que D. longicaudata serait un meilleur agent de lutte biologique contre B. dorsalis et C. cosyra dans les systèmes de culture horticole.

Organisme nuisible: Xylella fastidiosa | Catégorie : Echelle génétique et moléculaire

Cette étude met en avant la présence de Xylella fastidiosa dans les noix de Pécan (Carya illinoinensis) ainsi que sa transmission à la plante. Ainsi l’ADN de la bactérie a été isolé de graines matures provenant de sept arbres révélant jusqu’à 90 % de positivité, et la transmission aux semis germés s’est avérée supérieure à 80 %. Ces travaux ont permis de montrer que la bactérie est majoritairement présente dans le hile de la graine ainsi que dans le tégument externe des pétioles. X. fastidiosa serait donc capable chez cette espèce de coloniser les graines en développement et d’être transmise efficacement des graines bien développées aux plantules germées.

  • Sources: Sources médiatiques
    Organisme nuisible: Xylella fastidiosa
    Paru dans le bulletin hebdomadaire: BHV-SV 2022/14
    Type de veille: Scientifique
    Numéro semaine: 14

Dans cette étude, les auteurs ont cherché à évaluer les réponses physiologiques de cultivars sensibles et résistants à Xylella fastidiosa. De fortes différences dans les mesures réalisées parmi les cultivars infectés par Xylella fastidiosa subsp. pauca ont été trouvées, avec des valeurs plus élevées pour le cultivar “Cellina di Nardò” comparé aux cultivars “Leccino” et “FS17”. En outre, aucune différence n’a été trouvée parmi les plantes saines des différents cultivars.

Organisme nuisible: Fusarium oxysporum f. sp. cubense Tropical race 4 | Catégorie : Notifications de nouveaux cas

En Colombie, l'Institut colombien de l'agriculture (ICA) et le ministère colombien de l'Agriculture et du Développement rural confirment la détection de FocTR4 dans un bananier de la région de Magdalena. La surface de la plantation où le plant infecté a été découvert est d'environ 108,53 ha. Des mesures sont en cours pour contenir l'épidémie.

  • Sources: Sources médiatiques
    Organisme nuisible: Fusarium oxysporum f. sp. cubense Tropical race 4
    Paru dans le bulletin hebdomadaire: BHV-SV 2022/01
    Type de veille: Sanitaire
    Année et Pays sujet : 2022, Colombie
    Numéro semaine: 1

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