Moteur de recherche VSI


Le moteur de recherche de la Plateforme d'Épidémiosurveillance en Santé Végétale permet d’accéder aux articles (et aux données associées) sélectionnés par le comité éditorial de la Veille Sanitaire Internationale. Il s'agit des articles publiés dans les bulletins ou sur les pages Agenda et Actualités du site web. Le moteur de recherche ne remplace pas les bulletins de la VSI, il permet : (1) d’accéder à des informations ciblées sur une période temporelle choisie via l'utilisation de filtres ; et (2) de télécharger les informations collectées sous format .csv (bouton orange en bas de page de résultats).

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Organisme nuisible: Spodoptera frugiperda | Catégorie : Méthode et mesure de biocontrôle

Cette montre que Trichogramma pretiosum (micro-hyménoptères chalcidiens de la famille des Trichogrammatidae), élevé sur deux hôtes alternatifs (Galleria mellonella et Corcyra cephalonica), peut parasiter efficacement les œufs de la chenille Spodoptera frugiperda. Les parasitoïdes issus de G. mellonella affichent un taux de parasitisme plus élevé sur S. frugiperda que ceux élevés sur C. cephalonica, soulignant l’importance du choix de l’hôte pour optimiser la lutte biologique contre ce ravageur.


Organisme nuisible: Généralités | Catégorie : Méthode, outil et mesure de surveillance

Cette étude cherche à évaluer les performances des pièges utilisés pour la surveillance des ravageurs. La variabilité des tailles et des formes des pièges rend les comparaisons croisées difficiles. Dans cette étude, les auteurs ont testé un ensemble de pièges de quatre tailles différentes (310, 536, 832,5, 1 200 cm²), ainsi qu’un piège plus grand d’une conception différente (4 500 cm²) pour la capture de quatre espèces de Scolytinae. Une relation linéaire significative a été observée entre la taille des pièges et les captures pour Pityogenes chalcographus, contrairement aux captures pour Ips typographus, Trypodendron lineatum et T. signatum qui ont diminué.

Dans la province du Zhejiang (Chine), une expérimentation de deux ans a évalué différents mélanges de phéromones, dosages, types de pièges et l’ajout du synergiste nonanal (aldéhyde qui apporte odeur/goût) pour la capture de Spodoptera frugiperda. Le mélange le plus performant était un mix d’acétate de (Z)-9-tétradécényle et d’acétate de (Z)-7-dodécényle (rapport 99,4 : 0,6). Utilisé à forte dose (3 000 µg) dans un piège à seau, il a permis les meilleures captures, améliorées encore par l’ajout de nonanal. Ce système optimisé a servi au suivi saisonnier local et a révélé un pic de vol fin septembre. L’étude fournit ainsi le premier dispositif de piégeage validé pour S. frugiperda dans cette région et un outil fiable pour la gestion intégrée et durable de la légionnaire d’automne.


Organisme nuisible: Xylella fastidiosa | Catégorie : Estimation du risque épidémiologique

Cette étude développe un modèle de simulation spatialement explicite de la propagation de Xylella fastidiosa dans les oliveraies, intégrant des mesures réelles de surveillance et de confinement. À l’aide d’un calcul bayésien approximatif, le modèle a été ajusté aux données d’infection et de télédétection, testant trois hypothèses de dispersion (isotropie, vent, route). Les résultats suggèrent une introduction dès 2003 (IC à 95 % 2000-2009), un décalage d’environ 10 ans avant la détection et une propagation actuelle de 5,7 km/an sous confinement (contre 7,2 km/an sans confinement). Le modèle soutient la dispersion isotrope par rapport au vent, montre que le confinement ralentit la propagation sans l’arrêter, et souligne la nécessité d’une détection plus précoce et d’une biosécurité renforcée.

Cette étude montre que les champignons Botryosphaeria dothidea et Neofusicoccum parvum sont les principaux agents du dépérissement de l’amandier en Espagne, leur agressivité variant selon l’âge du tissu infecté. Les co-infections modifient leur abondance relative et la sévérité des symptômes (dynamique concurrentielle), les tissus jeunes favorisant un développement plus marqué de la maladie.

La répartition et l’intensité des infestations de Bactrocera dorsalis dépendent à la fois de la structure du paysage et des pratiques agricoles. Cette étude menée dans un agroécosystème tropical insulaire, sur l’île de La Réunion, caractérisé par une forte hétérogénéité des systèmes de culture, a montré que la diversité des habitats à l’échelle du paysage favorise le maintien des populations du ravageur en leur offrant des ressources variées tout au long de l’année. À une échelle plus locale, les pratiques mises en œuvre par les producteurs, notamment les mesures d’assainissement visant à limiter les sources de contamination, réduisent significativement la proportion de fruits infestés, soulignant l’importance de combiner gestion paysagère et pratiques culturales adaptées pour contrôler efficacement B. dorsalis.

Voici une méta-analyse visant à identifier des relations cohérentes entre la composition du paysage et les vecteurs ou pathogènes végétaux. Cette analyse basée sur la littérature s'est concentrée sur 289 effets publiés issus de 28 études. Celle-ci montre que la présence de vecteurs et de pathogènes transmis est généralement positivement associée aux pourcentages de cultures, de zones non cultivées ou d’habitats naturels, avec des effets plus marqués pour les espèces spécialistes et à large échelle spatiale. Globalement, l’augmentation de ces composantes paysagères tend à accroître l’abondance ou l’incidence des ravageurs, même si la caractéristique paysagère déterminante dépend du couple culture–ravageur.


Organisme nuisible: Généralités | Catégorie : Risque et impact socio-économique et environnemental

Cette revue systématique (2013-2024) analyse 106 études sur l’impact des changements abiotiques liés au climat (température, CO₂, stress hydrique) sur la gravité des maladies des plantes, à partir d’un corpus initial de 2 459 articles. Elle montre que 54 % des travaux rapportent une aggravation des infections, principalement sous stress hydrique, suivi de l’effet combiné de l’élévation de la température et du CO₂, et souligne la nécessité de recherches intégrées pour développer des stratégies d’atténuation et préserver la sécurité alimentaire.


Organisme nuisible: Bactrocera dorsalis | Catégorie : Méthode et mesure de lutte

La répartition et l’intensité des infestations de Bactrocera dorsalis dépendent à la fois de la structure du paysage et des pratiques agricoles. Cette étude menée dans un agroécosystème tropical insulaire, sur l’île de La Réunion, caractérisé par une forte hétérogénéité des systèmes de culture, a montré que la diversité des habitats à l’échelle du paysage favorise le maintien des populations du ravageur en leur offrant des ressources variées tout au long de l’année. À une échelle plus locale, les pratiques mises en œuvre par les producteurs, notamment les mesures d’assainissement visant à limiter les sources de contamination, réduisent significativement la proportion de fruits infestés, soulignant l’importance de combiner gestion paysagère et pratiques culturales adaptées pour contrôler efficacement B. dorsalis.

détoxification et les interactions moléculaires de deux insecticides chimiques (profenophos (organophosphoré) et cyperméthrine (pyréthroïde) et de deux bio-insecticides (spinosad et Bacillus thuringiensis) sur Spodoptera frugiperda. Les tests biologiques ont montré que le spinosad était le plus toxique, suivi de la cyperméthrine, du profenophos et de B. thuringiensis. Les insecticides ont allongé les durées larvaire et nymphale, sans affecter le poids ni l’émergence des adultes. Les analyses enzymatiques ont révélé des modifications significatives des activités de l’acétylcholinestérase et des enzymes de détoxification. Le spinosad présentait la plus forte affinité de liaison enzymatique, tandis que le profenophos était le moins actif. Ces résultats apportent des informations clés pour une gestion ciblée et durable de ce ravageur.


Nos piliers


Environnement

Protéger la santé des végétaux pour préserver les ressources économiques, sociales et environnementales qui en dépendent.

Collaboration

Ce sont 7 structures partenaires reconnues en leur expertise dans le secteur de la santé des végétaux qui s’associent pour améliorer la surveillance sanitaire de l’ensemble des végétaux sur le territoire.

Opérationnelle

Développer des expertises permettant une application directe et un usage concret.