Moteur de recherche VSI


Le moteur de recherche de la Plateforme d'Épidémiosurveillance en Santé Végétale permet d’accéder aux articles (et aux données associées) sélectionnés par le comité éditorial de la Veille Sanitaire Internationale. Il s'agit des articles publiés dans les bulletins ou sur les pages Agenda et Actualités du site web. Le moteur de recherche ne remplace pas les bulletins de la VSI, il permet : (1) d’accéder à des informations ciblées sur une période temporelle choisie via l'utilisation de filtres ; et (2) de télécharger les informations collectées sous format .csv (bouton orange en bas de page de résultats).

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Organisme nuisible: Spodoptera frugiperda | Catégorie : Méthode et mesure de biocontrôle

Cette étude examine l’impact de l’infestation par Spodopetra frugiperda sur la production de maïs, la commercialisation des petits exploitants, la répartition de la main-d’œuvre et le bétail au Kenya, tout en analysant les connaissances et les stratégies de contrôle des agriculteurs. Les résultats révèlent que 95 % des agriculteurs reconnaissent le ravageur avec un taux d’infestation de 75 %, entraînant une baisse de 25 % de la production de maïs et une réduction de 23 % de la commercialisation. L’étude met en évidence un compromis entre l’utilisation de pesticides et les méthodes alternatives et souligne le rôle du comportement des agriculteurs dans les stratégies efficaces de lutte contre les ravageurs.

L’étude compare la performance de deux parasitoïdes larvaires, Spathius agrili et S. galinae, contre l’agrile du frêne (Agrilus planipennis) sous différentes températures (de 17,2 à 32,8 °C). S. agrili a montré un taux maximal de parasitisme (~90 %) à 28,9 °C et pouvait parasiter l’hôte sur toute la plage de températures testée. En revanche, S. galinae n’en avait pas la capacité à 32,8 °C et a atteint son taux maximal (~92 %) à 25 °C. Ces résultats indiquent que S. agrili est mieux adapté aux climats chauds du sud des États-Unis, tandis que S. galinae convient mieux aux régions nordiques.

Cette étude présente un indice de calcul utilisant la théorie des ensembles flous pour identifier les sites de déploiement appropriés pour la technologie Push-Pull dans la gestion de Spodopetra frugiperda en Afrique. L’indice, validé à l’aide des sites Push-Pull existants et des données de terrain, intègre le maïs, les plantes compagnes (Desmodium intortum et Brachiaria brizantha) et le bétail comme covariables clés. En appliquant un système basé sur des règles et des opérateurs algébriques, l’étude prévoit que les exploitations agricoles d’Afrique orientale et australe sont très adaptées, tandis que l’adéquation de l’Afrique de l’Ouest devrait s’améliorer avec le temps. L’indice sert d’outil stratégique pour optimiser le déploiement du Push-Pull, améliorer la lutte contre les ravageurs, accroître la productivité agricole et renforcer la sécurité alimentaire en Afrique.


Organisme nuisible: Spodoptera frugiperda | Catégorie : Méthode et mesure de lutte

Cette étude examine l’impact de l’infestation par Spodopetra frugiperda sur la production de maïs, la commercialisation des petits exploitants, la répartition de la main-d’œuvre et le bétail au Kenya, tout en analysant les connaissances et les stratégies de contrôle des agriculteurs. Les résultats révèlent que 95 % des agriculteurs reconnaissent le ravageur avec un taux d’infestation de 75 %, entraînant une baisse de 25 % de la production de maïs et une réduction de 23 % de la commercialisation. L’étude met en évidence un compromis entre l’utilisation de pesticides et les méthodes alternatives et souligne le rôle du comportement des agriculteurs dans les stratégies efficaces de lutte contre les ravageurs.

Les biopesticides (BP) sont de plus en plus utilisés pour lutter contre les ravageurs des cultures, en raison des effets négatifs des pesticides de synthèse. Cette revue a analysé l’efficacité des BP contre Thaumatotibia leucotreta sur des fruits entre 2014 et 2024. Sur 136 articles, seulement 13 ont montré des résultats solides, en particulier pour les nématodes entomopathogènes dans les agrumes. Les champignons et virus entomopathogènes ont également été étudiés, mais aucune recherche sur les pesticides botaniques n’a été trouvée. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour promouvoir l’usage des BP, notamment en Afrique.


Organisme nuisible: Agrilus planipennis | Catégorie : Génétique des populations

Cette étude canadienne a cherché à identifier les facteurs potentiels d’inégalités et d’injustices dans la répartition des forêts urbaines (monocultures). L’étude s’est intéressée aux ormes et l’organisme nuissible associé Ophiostoma spp. ainsi qu’aux frênes à l’ organisme nuisible associé Agrilus planipennis. Les résultats indiquent que les pertes de frênes pourraient accroître les inégalités (contrairement aux pertes d’Ormes). Dans leur ensemble, les résultats suggèrent que les ravageurs et les agents pathogènes devraient être gérés pour prévenir la perte d’arbres, mais aussi pour réduire les impacts différentiels sur les communautés humaines vulnérables.

Depuis 2013, plusieurs sous-espèces de Xylella fastidiosa ont été détectées en Europe, notamment en France où les sous-espèces multiplex ST6 et ST7 dominent. Récemment, deux nouveaux types de séquence, ST88 et ST89, ont été isolés en région PACA. Une analyse phylogénomique basée sur le séquençage PacBio et Illumina a permis de mieux comprendre leurs relations évolutives et origines, enrichissant la connaissance de la diversité de Xylella fastidiosa multiplex en Europe.


Organisme nuisible: Ceratocystis platani | Catégorie : Estimation du risque épidémiologique

Cet article présente les lignes directrices pour la gestion en milieu urbain et dans un contexte de changement climatique des maladies affectant les platanes, comme celle causée par Ceratocystis platani ou d’autres agents pathogènes. C. platani ainsi que Apiognomonia platani, Macrodiplodiopsis desmazieri et Erysiphe platani menacent les services écosystémiques des platanes et posent un problème majeur pour la santé et la sécurité humaines.

Le scolyte polyphage Euwallacea fornicatus a entraîné la mortalité de nombreuses essences et l’estimation des coûts liés aux dégâts en Afrique du Sud est important. Une étude de 26 mois a révélé que l’activité de vol de l’insecte est maximale en été, et que cette dernière est positivement corrélée à la température, aux degrés-jours de développement de l’insecte. Les arbres dans les parcelles qui subissent un stress hydrique présentent une abondance plus dispersée de scolytes et des niveaux d’infestation plus élevés, suggérant une attraction des scolytes pour les arbres les plus vulnérables. L’abondance des coléoptères dépend aussi de la densité d’arbres infestés. Enfin, les résultats suggèrent que l’abattage des arbres infestés en été entraîne une augmentation de l’abondance des scolytes se dispersant. Les auteurs conseillent donc de réaliser ces coupes en hiver.


Organisme nuisible: Ceratocystis platani | Catégorie : Risque et impact socio-économique et environnemental

Cet article présente les lignes directrices pour la gestion en milieu urbain et dans un contexte de changement climatique des maladies affectant les platanes, comme celle causée par Ceratocystis platani ou d’autres agents pathogènes. C. platani ainsi que Apiognomonia platani, Macrodiplodiopsis desmazieri et Erysiphe platani menacent les services écosystémiques des platanes et posent un problème majeur pour la santé et la sécurité humaines.


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Environnement

Protéger la santé des végétaux pour préserver les ressources économiques, sociales et environnementales qui en dépendent.

Collaboration

Ce sont 7 structures partenaires reconnues en leur expertise dans le secteur de la santé des végétaux qui s’associent pour améliorer la surveillance sanitaire de l’ensemble des végétaux sur le territoire.

Opérationnelle

Développer des expertises permettant une application directe et un usage concret.